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Fontainebleau, nouvelle nature

L'école du sans pesticide

La France "zéro phyto"

Se mettre au vert

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Quel est l’impact des pesticides sur la biodiversité ?


Il faut entre vingt et trente ans

pour que le sol se régénère. 

Produits destinés à détruire les mauvaises herbes et à protéger des organismes nuisibles (ravageurs, maladies).

Diversité des écosystèmes, des espèces, des gènes dans l’espace et dans le temps.


Mais le passage au “zéro phyto” présente des contraintes techniques. Dans certaines communes, on y va à reculons. Yves Ferraro, ancien responsable des espaces verts à la mairie d’Igny (Essonne) explique pourquoi la commune a repoussé la mise en place du plan Ecophyto : « Ces mesures sont plus coûteuses, notamment en termes de main d’oeuvre. Il faut intervenir plus souvent pour arriver au même résultat. Alors que le nombre d’employés municipaux aux espaces verts, lui, ne change pas. »

Comprendre les lois sur les produits phyto

Les experts estiment qu’il faut entre vingt et trente ans pour que le sol se régénère et que les espèces retrouvent habitat et alimentation. Aucune étude scientifique ne recense l’ensemble des espèces menacées par les produits phytosanitaires. Les conséquences sont bien réelles : 7 % des pesticides sont utilisés en milieu urbain mais ils touchent les 77,5 % de la population qui habitent en ville...

Ce risque sanitaire et la menace pesant sur la biodiversité ont poussé le gouvernement français à adopter le plan Ecophyto I en 2008, peu après le Grenelle de l’Environnement. Objectif : réduire de 50 % la consommation de produits phytosanitaires en 10 ans. En octobre 2015, le plan est révisé.

Fontainebleau reste un exemple rare de ville “zéro phyto”. A peine 12% des communes d’Île-de-France se passent de ces produits. Et dans ce cas, les effets ne sont pas immédiats.

Les politiques veulent contrer les pesticides, mais de telles mesures sont contraignantes.

La France
"zéro phyto"